27 March 1792: malheur de se trouver la femme d’un ministre

(…) Je reste à l’Hôtel Britannique, du moins pour quelque temps ; vous m’y trouverez habituellement à dîner et j’y conserve, comme je porterai partout, la simplicité qui me rend digne de n’être point dédaignée malgré le malheur de me trouver la femme d’un ministre [Jean-Marie Roland de la Platière]. Je n’espère de concourir au bien qu’à l’aide des lumières et des soins des sages patriotes ; vous êtes pour moi à la tête de cette classe. Venez promptement, j’ai hâte de vous voir et de vous réitérer l’expression de ces sentiments, que rien ne saurait altérer.

Mme Roland à Robespierre (?), in Lettres de madame Roland : [1780-1793], publ. par Claude Perroud, vol. 2, Paris, l’Imprimerie nationale, 1902, p. 413-414.

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